Tout le monde le sait. Nous allons tous crever dans d’atroces souffrances si rien n’est rapidement envisagé pour stabiliser puis diminuer les émissions de gaz nocifs. Même Nicolas Sarkozy a décrété cause nationale le respect de l’environnement en nommant symboliquement ministre d’Etat le responsable du développement durable, Alain Juppé Jean-Louis Borloo. Pour discuter nucléaire, OGM, biocarburant ou économie(s) d’énergie, le ministre répond toujours présent. Même pour se rendre en avion privé au Groenland en libérant plus de 200 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Mais rassurons-nous. Le Grenelle de l’environnement est organisé pour définir une politique écologique française ambitieuse. Ainsi le gouvernement s’est-il fixé pour horizon de diviser par quatre d’ici une quarantaine d’années les émissions de gaz à effet de serre. Les groupes de travail constitués à cette occasion proposent notamment de construire des logements autosuffisants en énergie d’ici 2020, rouler propre et moins vite, Mettre les camions sur le train, et enfin de taxer le transport aérien.
L’environnement à véritablement commencé à passionner les foules lors du sommet de la terre organisé à Rio en 1992. Cette réunion a marqué la prise de conscience internationale du risque de changement climatique. Les pays riches pour lesquels une baisse de croissance ne semblait plus supportable et qui étaient en outre responsables des émissions les plus importantes, y ont pris l’engagement de stabiliser en 2000 leurs émissions au niveau de 1990. Cinq ans plus tard, le Protocole de Kyoto fut ratifié par de nombreux Etats. Les pays signataires ont accepté de réduire de plus de 5 % leurs émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012 par rapport au niveau de 1990. Parmi ces pays, les États-Unis ont accepté une réduction de 7%, le Japon de 6% et l’Union européenne de 8%. Le 16 février 2005, le protocole entra en vigueur.
Tadaaaah… :jittery_tb:
Cependant, les États-Unis qui émettent plus de trente pourcents du total des gaz à effet de serre d’origine humaine ont décidé en 2001 de ne pas ratifier le protocole. C’est également sans compter sur les pays menés par la Chine qui se tamponnent royalement du réchauffement climatique. Peut-on cependant empêcher les pays émergents de se développer et de souhaiter atteindre un niveau de vie comme le notre ? Mais cerise sur le gâteau, le protocole peut être source de marchés juteux et donc de profits. Des quotas d’émission sont attribués à chaque pays. Les plus pollueurs peuvent acheter des bons pour polluer aux plus respectueux de l’environnement.
Les Etats-Unis d’Amérique, guidés par leur président visionnaire, refusent toujours de signer cet accord. Des signes pourraient cependant les faire changer d’avis. Ainsi, le cyclone Katrina a-t-il été responsable du ravage de la Nouvelle Orléans il y a maintenant deux ans. Le monde entier a été traumatisé par les scènes décrites par les networks américains. En y réfléchissant bien, cet exemple n’est peut-être pas le bon. Même si Katrina représente la catastrophe naturelle la plus chère de l’histoire de l’assurance avec ses 125 milliards de dégâts, elle a surtout touché un Etat pauvre, principalement habité par des populations noires et hispaniques, et seuls les plus fragiles et démunis ont vu leurs vies ruinées en quelques secondes. Le gouvernement Républicain, long à la détente, y a certainement vu plusieurs avantages : Les cours du pétrole ont flambé, les pauvres ont été fichus dehors et les riches ont pu grassement bénéficier des couteux programmes de reconstruction. La photographie ci-contre n’a rien à voir avec la choucroute mais la pepette se nomme aussi Katrina. C’est une staaaaar à Bollywood.
Mais plus important encore : Ce con de George a certainement été responsable du temps pourri pendant ma seule semaine de vacances estivale. De la pluie, rien que de la pluie alors que la presqu’ile de Quiberon est réputée pour son micro climat. Je proteste vivement.
Mère Nature, connasse ! George Bush, enculé ! :annoyed_tb:
Et dire que ce gros batard de Monsieur Lapin s’est cassé se faire dorer la rondelle aux Seychelles (en avion, classe très économique)…
