Ce matin, je me suis réveillé brusquement : j’avais une irrésistible envie de moule.
Cela me prend comme ça.
J’ai déjà fait marcher Snooze pendant des heures un dimanche après-midi pour trouver du chocolat. Nous sortions alors de l’exposition Moebius/Miazaki et mes récepteurs phospho-tyrosine-kinase-cacao frétillaient. Après deux bonnes heures de marche dans Paris, impossible de mettre la main sur du chocolat noir capable de me sustenter. De Saint-Honoré à la Madeleine, des Grands Boulevards à la place de la République…et enfin la place de la Nation ou nous avons finalement trouvé du très mauvais chocolat hors de prix.
Ce samedi était donc la journée Moule. C’était également la journée « Escape from our immeuble » car notre concierge (qui est une vraie concierge) avait organisé la soirée des voisins. Et nous n’avions pas envie d’y participer car, même si nous adorons notre immeuble, nous n’avions pas spécialement envie de partager une soirée avec tous nos voisins, surtout avec les gros connards du premier étage. Il nous fallait donc justifier notre absence auprès le Madame L.
Nous avions donc malheureusement un anniversaire. Cécile et Jean-Guimauve étaient supposés participer à un barbecue et Aude n’était pas sur Paris.
Journée pétasse en perspective. Gros achats à la Fnac, et passage obligé chez Léon de Bruxelles. Ce n’est pas le meilleur restaurant de Paris. Cependant, on peut y manger de bonne grosses moules baveuses en cocotte. Puisqu’il fallait rentrer le plus tard possible pour ne pas se faire griller par les voisins qui bouffaient dans la cour de l’immeuble, nous avons décidé de terminer la soirée au cinéma. Direction Bercy et matage de « Baby-Sittor ».
Ce film ne fut pas que l’on pourrait appeler un film d’auteur. Juste un film Disney pour mettre en valeur Vin Diesel (donc Snooze est fan) et le sortir de ses rôles de grosse brute hormonale. Pari curieusement remporté car le film tient la route. Nous ne faisions pas partie du public cible mais je ne me suis pas endormi, ce qui est plutôt un exploit vue l’heure tardive.
Nous sommes finalement rentrés à la maison et surprise, tout l’immeuble nous attendait. Monsieur et Madame L étaient torchés. Il a fallu participer à la fin de la sauterie et faire du social jusqu’à deux heures du matin. Coup de téléphone à Cécile pour qu’ils prolongent leur soirée et ne se fassent pas griller comme nous. Les policiers sont arrivés peu après notre départ, ce qui a mis fin à la petite fête.