Lorsqu’on commence l’aventure blog, on ne sait pas forcément à quoi l’on s’expose. Ainsi, me suis-je rendu récemment compte que je passais bien plus de temps devant l’écran de mon ordinateur depuis que participais à la vie de ce petit carnet. Je passe non seulement du temps à écrire, mais également beaucoup de temps à lire d’autres blogs. En gros, je butine grave.
Je suis rentré dans la vie de nombreuses personnes, vie réelle ou virtuelle, je m’immisce jour après jour dans leurs existences ou tout du moins dans celles qu’ils laissent transparaître.
Selon leurs messages, j’ai plus ou moins l’impression de les connaître depuis longtemps. Parfois, je partage un fragment de leur vie. Il faut bien entendu ne pas tout prendre pour argent comptant, les délires mythomanes étant plus que fréquents…faut bien laisser une zone d’ombre.
Je suis très souvent complexé par la qualité d’écriture de certains, leur imagination débordante, leur pouvoir narratif, et, parfois par la fadeur de mon quotidien.
Bullshit.
A en lire certains, leurs journées font 48 heures, ce n’est hélas pas le cas pour moi.
Et alors ?
Alors de quoi vais-je bien pouvoir parler aujourd’hui…gné…?
Suis-je obligé de poster ?
Ben non.
J’ai pourtant décidé, en l’honneur du départ de Douste-Blasy (non, je plaisante), de faire une parenthèse « santé » et de parler de sujets qui me sont chers. J’espère pouvoir avoir le temps, plusieurs fois par mois, d’envoyer quelques post sur cette thématique, c’est peut-être ce que je sais faire de mieux (avec la crème brûlée et le pain d’épices selon certains amis).
Amours de « jeunesse » (arg, je ne suis plus qu’un vieux kroumir) obligent, je vais commencer par un sujet qui fut malheureusement d’actualité il y a quelques années, l’hémophilie.
On prend son cahier et ses crayons et on note, zou !
Cette diathèse hémorragique sévère et souvent fatale, atteignant les enfants de sexe masculin dans certaines familles, était bien connue dans l’Antiquité comme en témoignent les écrits de Rabbi Simon Ben Gamaliel (IIe siècle avant J.C.) dans le Talmud, ceux des Mainonides, les médecins et philosophes hébreux, et ceux de l’arabe Albucasis (XIIe siècle).
Non, je déconnais, je ne vais pas m’amuser à raconter autant de conneries soporifiques. C’est bon pour le boulot, c’est tout.
A la maison, je lis voici et 20 ans, comme toute ménagère de moins de 50 ans qui se respecte.