J’ai mis beaucoup de temps à mettre les pieds à Lisbonne. Certainement parce que d’autres destinations européennes me semblaient plus affriolantes. Nombre de mes amis s’y étaient pourtant rendus. Je me suis donc tardivement décidé à prendre un billet d’avion et à m’envoler pour la capitale portugaise le week-end dernier. C’est en feuilletant un guide touristique lors du vol que je me suis aperçu que je ne connaissais presque rien à l’histoire ou à la culture portugaise. Beaucoup semblent relier ce désamour et cette ignorance à la révolution des œillets et à l’arrivée massive d’immigrés en France. Oui, on réduit souvent bêtement le Portugal aux poils, au vin de Porto, au fado, à Linda de Suza et à sa valise en carton, aux concierges, aux poseurs de carrelage et enfin à la morue. Pour les poils, rien à redire. Pour le reste, c’est plus discutable.
L’aéroport n’est situé qu’à une petite demi-heure du centre ville. On se retrouve donc rapidement au centre de la ville blanche, dotée de plusieurs lignes de métro (redoutablement propre), de bus et surtout de ces fameux tramways appelés eléctricos. Plus particulièrement le numéro 28 qui parcourt les plus beaux quartiers historiques de la ville façon montagnes russes. Nous avons commencé notre visite par le Castelo de Sao Jorge et la cathédrale situés sur une colline à l’Ouest de la ville. Contrairement à Rome, nous n’avions pas oublié de prendre avec nous Auguste Lapin, qui se révèle être un véritable piège à fille. Nous nous sommes ensuite perdus dans les étroites ruelles pour finalement remonter les Champs Elysées locaux. Nous avons enfin décidé de nous rendre un peu plus au Nord dans le Parque das Naçoes, lieu de l’exposition universelle de 1998, et de finir la journée dans le gigantesque Oceanario, le plus grand aquarium d’Europe dont la contenance du bassin central équivaut à quatre piscines Olympiques. Idéal pour se relaxer.
Le lendemain, nous avons retrouvé un ami de Snooze qui nous a fait visiter Belem. Outre la célèbre tour, le monastère de St Jérôme et le magnifique musée d’art contemporain, on y trouve surtout une vieille pâtisserie qui fabrique les fameux pasteis de Belem. On se dit tout d’abord que ces mini-flans n’ont rien d’extraordinaire. Cependant, on se rend vite compte que le feuilleté et le crémeux sont incomparables. Mangés tièdes et saupoudrés de cannelle, les pasteis se révèlent être divins. La recette est gardée secrète, nous savons juste que la cuisson nécessite un four à très haute température. Il est possible d’acheter des pasteis dans la ville, mais ces tartelettes ne sont que de vulgaires copies. Nous nous sommes également laissés tenter par une soupe de riz, poisson et fruits de mer, par un succulent gâteau au potiron, ou encore par la cochonnaille. Mon piercing au nombril s’en souvient encore.
Nous avons bien évidement visité l’Alfama (cœur historique de la ville) et le Bairro Alto (quartier dit alternatif). Lisbonne est curieusement comparable à une autre ville nord-américaine, San Francisco : qualité de vie, collines, ville gay-friendly (mariage gay autorisé), grand pont ressemblant au Golden Gate, tramways, climat, baie, proximité de l’océan. La ville est ouverte, ses habitants sont accueillants.
On se prend une claque en pleine figure lorsqu’on débarque à Paris, triste, sale et agressive. Le contraste est violent. On se demande également comment Espagne et Portugal, contrées ultra-catholiques, ont pu accorder une égalité des droits apparente entre homosexuels et hétérosexuels, égalité pas franchement à l’ordre du jour au pays des droits de l’homme.
Morue powaaaa ! :dunce_tb:
J avais beaucoup aimé la gentillesse des Portuguais de Lisbonne. A propos quand est ce que tu m encules blogueur ringuard!
Aaaah Lisboa, j’ai encore envie d’y retourner !!!!! Encore encore encore !!! :thumbup_tb:
On y va en mai. T’avais un guide ?
100 % d’accord ! Tout est vrai.
moi j’ai adoré cette ville. M’était apparu un petit côté suranné mélangé à la modernité, un peu comme un reste de l’ancienne mentalité catho (un grand nombre de bijouteries présentant par exemple des articles très démodés. L’atterrissage à deux pas de la ville est fantastique, avec le survol de belles toitures aux chaudes couleurs.
Bon, il va falloir y aller si je comprend bien.
ah tien c’est à mettre dans nos destinations 🙂 :clap_tb:
« Ailleurs »tu disais que tu étais à Belem et moi je pensais à celui du Brésil et pas à celui du Portugal!!!!
E não foi em portugal, que vergonha!
Nous avons tellement marché à Lisbonne, c’était épuisant !
Une belle destination tu as raison, et les Pasteis, quel délice. Tu sais qu’on en trouve à Paris, dans le 17ème je crois.
Oui, OK, c’est une belle ville. Mais ils otn quand même une langue expaspérante, tu ne trouves pas ? Toutes ces lettres qu’on ne prononce pas, ça ressemble à quoi ? Pourquoi ils ne parlent pas normalement, comme des espagnols, hein ? Franchement ?
Rhââââ…Les pasteis de Belem ! Dégustés encore tièdes, poudrés de cannelle avec un bon café au petit matin, c’est purement ORGASMIQUE !!
Je me suis fait exactement la même réflexion concernant San Francisco… Le même mélange charmant de ville provinciale et de mouvements incessants d’une capitale 😉
Et si tu fais des pasteis… Pense à moi!!!!!!!!!!!! :thumbup-bp:
Des années que je suis persuadé que j’adore cette ville et qu’elle m’ensoleille l’imagination sans que je prenne la peine/le risque d’aller vérifier. Bon eh oh, je (re)note, moi aussi : aller voir à Lisbonne si j’y suis (avec un lapin en peluche, le cas échéant – c’est ce genre de petit détails pourtant cruciaux que les guides oublient de donner :clap_tb:).
(P.S. : ils sont quand même bizarre leurs paniers de baskets, au Portugal…)
J’ai adoré San Francisco et adorerait sûrement Lisbonne. D’ailleurs j’ai confondu le pont en photo avec le Golden Gate.
Les photos sont superbe. Puis-je connaître le modèle de l’appareil photo ?
:laugh_tb:
Qu’entends-tu par piège à filles concernant « Auguste Lapin » ?
Est-il à vendre ?