Nous n’avons pour une fois pas couru pour arriver à l’aéroport.
Pas de longue queue au guichet d’enregistrement Air France. Je tente le coup de la sciatique avec l’espoir d’obtenir un siège avec un peu plus d’espace. Manque de bol, il ne reste plus que des places dans la rangée du milieu. Et nous n’avons pas été surclassés cette fois ci.
L’avion décolle à l’heure. L’hôtesse qui va s’occuper de nous ressemblait comme deux gouttes d’eau à Frigide Barjot. Il fallait être patient. Douze heures de vol nous attendaient.
A ma grande surprise, le temps a vite passé. J’ai maté six films, mangé et bouquiné. L’avion a longé la côte californienne. Nous avons atterri. Pas d’attente à la douane, les bagages sont rapidement arrivés. Ce fut le voyage du bonheur. No stress. Nous avons ensuite emprunté le métro local. En moins d’une demi-heure, nous étions déjà dans notre chambre.
Quelques minutes plus tard, nous sommes sorti faire notre premier tour en ville. J’avais repéré que la « Force du destin » de Verdi était à l’affiche à San-Francisco. Nous nous sommes donc dirigés vers l’opéra et avons pris deux tickets pour la représentation du mardi soir. Nous avons ensuite longé Market street. Ambiance étrange. On observe un nombre considérable de sans abris. Personne ne fait attention à eux. Ils sont invisibles. Tout cela semble bien normal.
http://fegraqbfqsdes.host.com
desk3
[url=http://fegsaqbfqsdes.host.com]desk4[/url]
[link=http://fegaaqbfqsdes.host.com]desk6[/link]