A toutes les filles que j’ai aimé avant, qui sont devenues femmes maintenant, à leur volcan de larmes, à leur torrent de charme, mais surtout à tout ceux qui ont tout comme moi une vie sexuelle aussi plate qu’un encéphalogramme de zombie, je leur propose de prendre le taureau par les cornes (han) et de se ressaisir en achetant les biens culturels suivant. Que nenni, point de magazines de charme(s) et autres vidéos olé olé érotico-tantriques. Des livres, des disques et du chocolats, moyens simples et efficaces pour atteindre la paix et la tranquillité promises du Shangri-la (qui n’est pas seulement le nom d’un restaurant sino-thai-vietnamo-nippon situé au croisement du boulevard de Belleville et de la rue du Faubourg du temple).
Non non. Je n’ai pas découvert ce livre au rayon premier âge d’une librairie parisienne. La couverture présente une ravissante petite moumoute synthétique blanche entourant une photographie de petit nounours. C’est chou. Cependant, en tournant la page, le charmant Bouba laisse place à un mammifère pervers bouffant l’entre-jambe d’un rongeur géant avec délectation. Un photographe nord américain a ainsi habilement détourné certains personnages sortis de l’imaginaire enfantin en les dotant d’une sexualité débridée, dans des positions plus qu’acrobatiques et pleines d’imaginations. Un motel de seconde zone a servi de décors. Tout y est, la moquette crasseuse, l’abat-jour glauque et le couvre lit seventies. Un hommage est même rendu à Elvis Presley, un lion se tapant une poule devant l’entrée de Graceland. Tout en finesse.
Le lecteur avisé remarquera rapidement que le lapin ne se fait pas glouglouter le sypholo par une affreuse citrouille, mais par un joli petit ours brun. :dunce_tb:
Enfin, pour celles et ceux qui souhaitent se payer une bonne tranche de rire, je recommande vivement la lecture de Bad Sex. Oui, il fut un temps où je considérais comme beaucoup la sexualité comme magique, une sorte d’expérience transcendantale ponctuée d’orgasmes intergalactiques. J’étais alors encore vierge. Tout cela pour entendre un jour que le sexe était un peu comme la pizza: même si pas terrible, toujours comestible. Mais non, le sexe n’est pas comme la pizza. Une mauvaise expérience peut se révéler être terrible. Ce recueil de nouvelles ratisse vraiment large, passant de la masturbation à l’infidélité, de dépucelages cauchemardesques au mélange sexe/drogue et rock’n roll. Un must pour se remonter le moral, en temps de disette.
« Fur Verts » et « Bad Sex », dans toutes les bonnes librairies.
A tenir hors de portée des enfants :))
Je crois que je vais descendre mes peluches à la cave ce soir. Quoi que…. lol
Seigneur!désormais je vais regarder différemment l’ours et la grenouille en peluche,installés sur ma table de chevet. :blink2_tb:
ne me dis pas que le trou dans la couverture avec de la fourrure autour… Oh non, quand même pas.
Mais où trouves tu tous ces livres?… Et ne me dis pas qu on te l’a offert!..
En même temps, les jouets pour grand(e)s, aussi… :blink2_tb:
Il parait que pour certain(e)s, c’est un vrai trip… pas très cool quand on est allergique aux acariens!
Dans le genre Remontez-vous le moral quand pour les autres aussi c’est foiré et le foirage bien narré, le héros récurrent de Romain Slocombe, Gilbert Woodbrooke tombe toujours sous le charme d’irrésistibles nippones, dont la plupart n’est pas insensible à ses charmes d’étrange étranger, mais à chaque fois qu’enfin … (ou presque à chaque fois), se passe un truc imprévu, du plus lourd (attentat) au plus ridicule (le héros choppe un rhume carabiné qui le cloue au lit certes mais le met hors circuit et bien sûr c’était le dernier soir possible) en passant par une météo déchaînée, et qui fait que hé bien, non, encore raté !
Je lui dois beaucoup de réconforts et de me sentir moins seule à avoir la poisse en ce domaine (j’ai quand même eu droit, la dernière fois, à de fortes chutes de neige et ses inconvénients qui rendent court un rendez-vous qu’on eût espéré long ; et aussi à ce que mon chemin croise celui d’un grand séducteur … chaste :thumbdown_tb:).
Alors peut-être pour toi aussi ça pourrait consoler ? Point n’est besoin d’être sensible aux charmes des jolies japonaises, ce sont les situations et leurs enchaînements qui sont efficaces.
Il n’y a que moi pour voir qu’il y a des vrais gens dépravés dans les costumes de peluche ? :bye_tb:
Absurde et décalé à souhait. J’adore.
Quand au sexe, ça peut effectivement ressembler à une pizza : parfois on y trouve des champignons… :furious_tb:
En tant qu’Elvisophile de niveau 75, je m’insurge contre cette utilisation dégradante d’un temple, où nous célébrons la religion de notre Dieu !!! :annoyed_tb:
Au moins le poil a encore droit de cité dans ce livre. Peut-être même un peu trop, à vrai dire…