Tout le monde a entendu parler de la Fashion Week. Les professionnels de la mode se retrouvent autour des podiums Londoniens, new-yorkais, milanais ou parisiens pour encenser ou détruire les collections présentées par les créateurs, entre deux cocktails, deux lignes de cocaïne ou une turlutte au champagne. La mode est un milieu très cruel. On se bat pour recevoir un carton d’invitation, les anciens mannequins terminent chanteuse à texte ou première dame de France, les jeunes filles de treize ans anorexiques passent pour des gourgandines de vingt-cinq et les rédactrices de mode passent leur temps à s’étriper entre elles. Remercions également les visionnaires responsables l’an passé du retour du jean slim. En résumé, tout ce fait et se défait pendant cette fameuse semaine. Pour la prochaine saison automne hiver, on nous promet le retour du volume et de la flanelle. On y croit.
Et bien ici, point de Fashion Week mais la Disease Week. Après le mélanome, le cancer du nichon ou du poumon, intéressons nous maintenant aux petites bestioles responsables des nécroses du popole, des suintements de la ouéouette, ou des irritations du fifi. Commençons par Neisseria gonorrhoeae. Neisseria n’est pas un prénom italien, un dessert exotique ou le nom de la future remplaçante de Carla Bruni mais le nom d’une vilaine bactérie se présentant sous la forme de grains de café ou diplocoques à face aplatie. Sa cousine Neisseria meningitidis est souvent identifiée lors des cas de méningite cérébrospinale. Neisseria gonorrhoeae est connue sous d’autres noms plus évocateurs: blennorragie, gonorrhée, chaude-pisse ou chtouille. C’est surtout une infection des organes génito-urinaires sexuellement transmissible (urétrite chez l’homme, vulvite ou vaginite chez la femme). L’infection évolue favorablement en quelques jours sous traitement antibiotique adapté. Attention toutefois aux complications chez l’homme, notamment à l’infection de la prostate ou des testicules.
La star des podium cette saison est malheureusement le staphylocoque doré résistant à la méthicilline (une sorte d’antibiotique). Selon la revue « Annals of Internal Medicine », une nouvelle souche très résistante aux traitements commence à apparaître hors des podium hôpitaux des grandes métropoles nord-américaines La communauté homosexuelle masculine de San Francisco est particulièrement touchée. Cette souche, également appelée USA300, libère une toxine pouvant être responsable de pneumonies nécrosantes, mortelles dans un cas sur deux, et de nécroses des tissus osseux, et commence à débarquer dans la vieille Europe. Si les infections graves sont très rares, elles sont malheureusement vraiment très graves. La contamination est simple: Sexuelle, par simple contacts cutanés ou via des infections peu ragoûtantes. Olé.
Il faut bien entendu sortir couvert pour éviter de se faire plomber, mais également éviter de fréquenter les bordels (la bactérie est très présente dans les « communautés fermées » (armée, pensionnats)). Il faut surtout penser aux désinfectants, à se laver fréquemment les mains, à investir dans la Javel et le Septivon et surtout éviter de tripoter/pipoter tout et n’importe quoi.
Prochainement sur ce cat walk, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’EPO.
Idéal avant les vacances aux sports d’hiver. :thumbup_tb:
Voilà un matin que je commence moins ignare. Merci prof roidetrefle.
Ou comment bien commencer la journée avec roidetrefle ! :laugh_tb:
Vivement l’EPO :jittery_tb:
« et surtout éviter de tripoter/pipoter tout et n’importe quoi. »
ouf ! n’étant pas pratiquant, chuis pas concerné par les risques…
hum beau programme de réjouissance….
Je comprends pas le sens de tou ça même si je trouve que la photo de Nana Mouskouri pour la bléno est mal venue tout de même lol…ah c’est pas elle mais Lui !?!! ah merde, bah c’est moche pour…elle (il me fait peur)
Tu me fais penser qu’il y a Dr House, ce soir, tiens.
Bon, ca devrait aller, je ne fais pas partie des milieux fermés, je ne frequente pas les bordels et surtout je ne tripote/pipote pas n’importe qu(o)i.
Et surtout, je ne suis pas d’un naturel inquiet. :laugh_tb:
C’est vrai que benjamin galopin a une tronche de staphylocoque !
On voir bien que tu n’es pas entouré de bombasses argentines pour écrire des trucs pareils!
Bon d’accord je fais vœu de chasteté!!! :blink_tb:
Hé bé moi qui raconte à qui veut bien l’entendre que je ne fais pas un métier fun ….
Mmmmmmmmmmmm! ça donne faim tout çaaaaaaaaa! :jittery_tb:
Ma poitrine n’a jamais blessé personne alors que la guerre contre Ben Laden a causé plusieurs milliers de victimes dans le monde…
J’utilise toujours une lingette « Fessnet » pour nettoyer une saucisse avant de la turlutter !
Et pour les cas les plus incrustés, je passe un coup de tampongex imbibé de canard WC !
Comment ça, ya des plans tripotages/pipotages à l’armée et au pensionnat? Ayant échapé aux 2, je savais pas que j’avais quand même manqué ça. Faut nous raconter tes expériences, plus excitant que tes conférences bactériologiques.
Bon, j’avoue que je m’y perd un peu dans ton blog, ce post est-il dans la rubrique « art culinaire », ou bien? :huh_tb:
Ahhhhh…
J’ai été exporté toute la journée à Londres!
Je voulais Bitcher avec Fabrice mais il s’est cassé à Bogota.
Mon avion a eu du retard,
Mes collègues ont été vraiment méchants.
J’en ai plein le cul.
Snooze n’est pas à la maison.
J’ai faim.
Je suis malheureuuuuux.
Viens à la maison, j’ai du poulet infecté… :jittery_tb:
:dunce_tb: :bye_tb:
roidetrefle c’est Buenos Aires et Montevideo (connasse :bye_tb: ), pas Bogota. Merki :wub_tb:
roidetrefle, positive, tu pourrais avoir aussi un staphylo…