Les week-ends défilent mais ne se ressemblent pas. Nous n’avons pas erré dans les rayons du magasin suédois qui emploie tout plein de gentils petits enfants asiatiques. Notre dernière visite nous avait vidé. Après avoir rempli à vomir la voiture de Cécilou, nous sommes arrivés la bouche en cœur devant notre nouveau chez nous. Malheureusement, et c’est une tradition dans le quartier, une voiture immatriculée en Pologne était garée devant la porte cochère de notre immeuble empêchant ainsi tout stationnement. Pologne 1, France 0.
La seule solution était de se garer sur un bateau 100 mètres en amont avec le risque de se faire embarquer notre voiture. Une personne devait rester dans la voiture pendant que l’autre se tapait un sprint et les trois étages, seul avec les colis indécemment lourds et encombrants. Le moteur était encore chaud et il venait très certainement de se garer.
Après avoir passé une bonne heure à décharger les cartons, j’ai eu une irrésistible envie de passer par la case toilettes. Un grand gobelet d’une marque de restauration rapide à nom à consonance écossaise traînant dans la cuisine m’a subitement donné une idée alors que j’avais doublement envie de me soulager. J’ai rempli le verre en carton et aspergé de pisse le côté conducteur de la voiture dont la vitre était très légèrement entrouverte.
Pologne 1, France 1. Tirs au but avantage France.
Voilà comment on gagne une coupe du monde. :king_tb:
Je vais dorénavant penser à conserver la litière usagée de mon chat sur les conseils de Garfieldd et d’Orphéus (tellement viril ces derniers jours, ouhlala oui). Il n’y a finalement rien de pire qu’une odeur d’urine de chat. Et du troisième étage, cela risque de faire bien des dégâts sur le capot. Avis aux amateurs.
Point de magasinage mais un week-end consacré au montage de la cuisine. Le Frère de Snooze qui nous avait gentiment proposé de l’aide est venu en compagnie de sa petite famille et donc de ses deux filles ravies de voir leurs deux tontons tatas. Le frère de Snooze, c’est bob le bricoleur. Nous avons appris en quelques heures comment couper, scier, visser, dévisser et clouer. Nous sommes vite devenus des professionnels de la rondelle et du gros gourdin. Les éléments muraux sont enfin posés, libérant ainsi un précieux espace et nous permettant surtout de vider quelques cartons. La pose de l’évier et de la plaque électrique attendra encore.
Mich était sur Paris et a eu la gentillesse de passer nous faire un petit coucou. C’était l’occasion idéale de lui présenter mon gros chat Phobos en pension à la maison pour quelques jours. Un appartement en plein foutoir est un endroit idéal pour un matou qui peut ainsi trouver de nombreuses planques et passer son temps à griffer tout et n’importe quoi, plus particulièrement notre ex-joli canapé noir. Sushi passerait presque pour un chat de pédé à côté de mon félin obèse. Le sillon de ses griffes est quasiment comparable à celui laissé dans un champ par une moissonneuse batteuse. Je n’avais cependant pas anticipé son comportement.
Tout comme son maître, mon chat est caractériel. Il avait déjà eu à supporter une bonne partie de la matinée les nièces de Snooze. L’arrivée de Mich était certainement la goutte d’eau responsable du débordement de la piscine. Phobos, amorphe et en apparence sous benzodiazépines, s’est transformé en panthère et a sauté au visage de Mich toutes griffes sorties, queue gonflée, en crachant et en faisant des bruits de l’espace.
Mich, un peu surpris et dorénavant transformé en corsaire de l’espace, nous a quitté quelques minutes plus tard en sentant la grand-mère. Le seul désinfectant disponible étant de l’eau de Cologne extra-vieille. Albator (ou Geoffrey de Peyrac) a heureusement pour lui échappé au flacon de Cologne parfumé la Violette, acheté uniquement dans l’intention de faire enrager mon cher et tendre qui ne supporte pas cette odeur. Ainsi, lorsque je me dispute avec Snooze, je n’oublie jamais de me coucher en m’aspergeant de Violette. Toute la literie est ainsi imprégnée et sa nuit est pourrie. L’indice violette représente donc l’ambiance générale de notre foyer.
Quinze années de vie en commun, ça forge le caractère. :thumbup_tb:
2 commentaires sur “Pourquoi j’ai uriné sur une Polonaise”