Snooze dirait que je fais une nouvelle fois preuve de lâcheté mais quitter notre appartement à certains côtés positifs. Nous sommes bien évidemment privilégiés d’avoir eu la chance d’acquérir un bien immobilier, même si nous allons massivement investir dans les nouilles à haut index glucidique pendant de nombreuses années et voyager un peu moins souvent et un peu moins loin (c’est à dire passer l’été à Bort-les-Orgues en Corrèze). Toutes les merdasses rencontrées ces derniers jours sont bien évidement anecdotiques. L’accumulation de fatigue physique et morale nous rend certainement plus sensibles et réceptifs. Nan, je ne suis pas une chialeuses (Juju, petite connasse).
Ces petites merdasses ont mis un peu de piquant dans ce fichu déménagement. Je n’ai toujours pas retrouvé ma Nespresso et le carton contenant toutes mes culottes, la cuisine est loin d’être installée et je n’ai plus un radis. Le risque de faire la pupute Porte Dauphine est donc hautement probable en cas de vote de ravalement lors de la prochaine réunion en compagnie de nos nouveaux gentils voisins.
Pourquoi preuve de lâcheté? Toute simplement parce que ce départ est l’occasion rêvée de couper définitivement les ponts avec mon cher et tendre papa. Une des choses dont je suis le plus fier est de ne rien lui devoir. Ni moralement, ni matériellement, ni financièrement. Rien. Je crois ne jamais lui avoir demandé le moindre centime. Une telle démarche était toutefois tentante. Etant issus d’une famille bourgeoise, il n’a jamais manqué d’argent pour vivre. Contrairement à la branche maternelle qui n’a jamais cessé de couper les cheveux en quatre pour s’en sortir. Je me voyais mal lui demander une aide quelconque alors que son comportement et ses idées m’ont toujours fait vomir. Juste une question de fierté bien placée, d’amour propre et de morale. Et j’ai vraiment eu raison.
Lorsque j’ai tardivement pris la décision de ne plus lui donner de nouvelles il y a sept années de cela, j’ai juste décidé de faire le mort et de ne plus l’appeler. Et ma vie a radicalement changé en quelques secondes. J’avais pris cette putain de décision et je me sentais vraiment libre pour la première fois de ma vie. J’ai juste changé de numéro de téléphone. Je l’ai vite oublié. Mais il refaisait surface une fois par an car il m’envoyait une lettre le jour de mon anniversaire, lettre que je ne lisais jamais et qui finissait dans les ordures. Snooze a toujours critiqué mon attitude. Il comprenait parfaitement que je souhaite tirer un trait sur le passé mais pensait que la meilleure chose était de l’affronter directement en lui balançant en pleine gueule tout ce que j’avais à lui reprocher.
Je n’ai jamais eu peur de lui dire qu’il ne s’était jamais occupé de moi, qu’il passait son temps à m’humilier, qu’il m’avait véritablement détruit lorsque j’étais un enfant puis un adolescent et que je ne supportais pas ses prises de position racistes, xénophobes et fascistes. J’avais juste peur d’affronter une personne manipulatrice capable de retourner contre moi tout ce que j’avais à lui reprocher. En résumé, je n’ai jamais eu les couilles de lui dire que je ne souhaitais qu’il sorte définitivement de ma vie. Et c’est Snooze qui s’est tapé (au sens figuré) beau papa lors d’une visite imprévue il y a quelques mois. Depuis, je n’ai plus de nouvelle. Mon père anti-tout, donc anti-pédé, venait d’apprendre que son fils chéri aimait la bite.
Et tadaaaaah! j’ai l’occasion de botter en touche.
Je change d’adresse et fais tout pour ne pas être retrouvé.
Elle est pas belle la vie?
Mais revenons aux choses sérieuses: mon cul. Je souhaitais chaleureusement remercier tous les copines trolleuses qui ont permis de passer la barre des cent commentaires chez Fcrankounet, et notamment Mich », responsable à lui seul de la moitié des messages postés. Même Chiboum et Fauvette se sont amusées à Troller. C’est une bonne leçon. C’est certainement la dernière fois que lance un pari stupide sur ce blog. Ne t’inquiète pas Rouge Cerise, je ne vais pas me défiler. Je ne vais pas non plus vous monter ma dernière coloscopie ni un cliché de rondelle lors d’une crise hémorrhoïdaire. Nan, J’assume ma connerie. Il faut juste que je demande à Snooze de mettre mon joli postérieur en valeur. Et non M, mon cul ne sera pas imprimé sur un mug.
Et celui qui postera le millième commentaire chez Fcrank pourra prendre la photographie…
Je plaisante (hi hi hi, c’est fou comme je suis drôle aujourd’hui). :jittery_tb: