Epcot

Quand j’étais petit et que je lisais le journal de Mickey, je rêvais de visiter Epcot. Cet endroit représentait le parc du futur, avec son bâtiment central en forme de sphère blanche (Spaceship Earth) et son train monorail sillonnant le complexe. Epcot (Experimental Prototype Community of Tomorrow) a été crée en 1982 et se divise en deux parties, le future World et le World Showcase.

Le Future World est la partie la plus connue du parc. C’est un futuroscope à l’Américaine. Même si tout est minutieusement entretenu, l’architecture a cependant mal vieilli. Les courbes et les couleurs font très années 70-80 et les attractions proposées ne cassent pas trois pattes à un canard. On nous parle de l’évolution, de communication, d’humanisme et l’on propose même au visiteur de graver sa photo dans du métal et de la fixer à jamais dans des stèles de marbre. C’est franchement glauque et l’ensemble a un arrière-goût de cimetière.

Les succès cinématographiques de Disney sont également exploités. « Chéri, j’ai rétréci le public » est une attraction familiale très amusante. Je déconseille le « Mission : Space ». J’ai failli crever et gerber dans ce simulateur de merde et me suis découvert claustrophobe. On vous prévient pourtant avant de pénétrer dans la machine, mais on se dit avant d’y être que ce n’est qu’une petite attraction de pédé et que ce n’est pas la première car vous traînez depuis trois jours dans les parcs. Et pourtant, lorsque les portes du simulateur se referment et que l’on vous projette dans tous les sens, c’est trop tard et vous devez attendre la fin en serrant les fesses. Mais pas de problème. En cas de régurgitation, des sac à gerbe (vides) sont à la disposition du gentil visiteur.

La dernière attraction en date est « The Living Seas ». On part à la recherche de Némo et on termine la visite par un gigantesque aquarium contenant lamantins, dauphins, requins et autres raies.

La partie la plus inattendue est peut-être le Word Showcase. Tout comme une exposition universelle, une quinzaine de pays est représentée autour du lac. La thématique du mois était « Noël à travers le monde ». Les représentations font cliché, mais en même temps, nous visitions un parc d’attractions et il ne fallait pas s’attendre à autre chose. On propose de la quiche et des escargots à Paris, des tapas à Mexico. L’Allemagne est représentée par un stand Haribo et l’ancienne ville de juju.

Les parties consacrées au Japon et à la Chine sont particulièrement impressionnantes. On trouve dans chaque pays un ou plusieurs restaurants, des boutiques (une boutique Guerlain en France) et des spécialités culinaires. Tout est très bien ficelé et se laisse agréablement voir. On peut même y rencontrer une Blanche-Neige qui a un peu forcé sur les donnuts.

L’ensemble reste toutefois poussiéreux. Nous avons terminé notre visite en prenant le monorail qui permet de relier Epcot au Magic Kingdom. Un feu d’artifice nous y attendait avant de reprendre le train et retourner à Epcot.

Trois jours à roder dans des parcs d’attractions et l’on frôle facilement l’overdose. Je ne pense pas y mettre les pieds avant bien longtemps.

Le lendemain, une longue route nous attendait. Nous partions pour la côte ouest et redescendons vers les « Keys ». Et en quelques mots, Key Largo, c’était franchement pas beau.

14 commentaires sur “Epcot

  1. On avait les mêmes lectures ! Mais je dois dire que la magie des parcs d’attraction fonctionne bien mal sur moi (j’ai tendance à virer psychopathe assez vite, en chantant d’un air menaçant la ritournelle obsédante, et à avoir envie de balancer Blanche Neige à la baille au milieu des barques « small world ».

    Quoi faut que je me soigne ?

  2. C’est surtout la tête béate – limite libidineuse – du nain qui, moi, m’inquiète : il tient quoi le p’tit blondinet ?! Elle fleure bon le procès-verbal et le flagrant délit cette scène ! :devil_tb:

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