Ce fut un réveillon très agréable. Ouais. Vachement sympatoche.
Snooze et moi même avions décidé de ne rien faire.
Mimi et Nico aussi.
Snooze avait rencontré Mary dans un congrès. Ils (Mary et R) avaient décidé de ne rien faire.
Juju avait également décidé de ne rien faire.
Céciloo et Jean-Guimauve avaient décidé de ne rien faire.
Nous n’avons rien fait, tous ensemble. Sauf Juju (pas celui de Bavière) et Cécilou et Jean Guimauve qui sont partis en Normandie pour un week-end bouffage d’oreiller « à la moyenâgeuse » (dixit Jean-Guimauve).
Nous avions décidé de bien manger et de tout faire nous-mêmes. Comme d’habitude, un régiment aurait pu débarquer. Il y avait assez à manger pour une garnison. J’avais commencé à passer du temps derrière les fourneaux dès le début de la semaine dernière. Une grosse terrine de lapin, un foie gras et trois pains d’épices.
Samedi après-midi fut, comme prévu, assez speed. Dernières courses. Non, avant-dernières car il manquait toujours quelque chose. Il fallait préparer le pain. Un gros pain aux noix et aux figues, un autre aux pruneaux et aux noisettes. Snooze s’est mis à préparer un cake au pesto et aux tomates séchées. J’ai commencé de mon côté à préparer un gâteau. J’avais dans la tête de trouver la recette du Dobos, ce fameux dessert dégusté quelques jours auparavant à Budapest.
Portant le nom de son inventeur, József Dobos, le Dobos est un gâteau qui alterne six fonds de tarte et autant de couches de crème au beurre parfumée au chocolat, le tout étant recouvert d’un glaçage au caramel. Et c’est top.
*** Interlude culinaire *** Interlude culinaire*** Interlude culinaire***
C’est très simple et très léger. Si si. On le prépare en trois étapes :
Gâteau :
75 g de farine,
75 g de fécule de pomme de terre,
150 g de sucre en poudre,
6 oeufs, blancs séparés des jaunes,
1 cuillère à café de zeste d’orange ou de citron finement râpé
Tamisez ensemble la farine et la fécule de pomme de terre. Réservez 100 g de sucre en poudre. Fouettez les jaunes d’oeufs avec le sucre restant, jusqu’à ce qu’ils fassent un ruban, puis ajoutez le zeste de citron ou d’orange. Battez les blancs d’oeufs en neige très ferme, en ajoutant le reste de sucre en cours d’opération.
Incorporez-en 2 grosses cuillerées aux jaunes, pour les alléger, puis ajoutez la farine et la fécule, en remuant doucement.Mélangez enfin le reste des blancs battus, en soulevant délicatement l’appareil, pour ne pas les briser. Répartissez le tiers de la pâte de façon égale dans deux moules. Faites cuire 5 à 6 minutes à 200°C , jusqu’à ce que la surface soit légèrement dorée. A la sortie du four, décollez les
bords avec une petite palette. Retournez délicatement les disques de biscuit sur une grille,retirez le papier sulfurisé et laissez refroidir.Lavez les moules et préparez-les pour faire cuire le deuxième tiers de pâte. Renouvelez l’opération encore une fois, afin d’obtenir six disques de pâte.
Crème:
175 g de chocolat pâtissier
250 g de beurre ramolli
3 jaunes d’oeufs
100 g de sucre glace
50 g de poudre d’amande
Faites fondre le chocolat au bain-marie. Battez le beurre, les jaunes d’oeufs et le sucre. Ajoutez le chocolat encore tiède. Superposez les rondelles de pâte en les recouvrant chacune d’une couche de crème, sauf la dernière. Faites fondre la confiture dans une petite casserole. Badigeonnez la surface du gâteau. Parsemez d’amandes effilées et servez bien frais.
Couverture:
Caraméliser 1⁄2 tasse de sucre. Ajouter 2 c. à thé de beurre et verser le caramel dans un plat rond beurré. Le couper aussitôt en 16 pointes. Les dresser un peu sur le dessus de gâteau pour délimiter les parts.
Et voilaaaaa
***Fin de l’interlude culinaire *** Fin de l’interlude culinaire***
Miz et Nico sont arrivés les premiers, les bras chargés de cadeaux et toujours de bonne humeur. Chouette alors ! J’ai été vachement gâté : un superbe livre sur l’opéra qui ne me quitte plus depuis samedi soir. De quoi activer encore plus mon chromosome pétasse lyrique.
J’étais très heureux de passer ce réveillon en leur compagnie pour tout plein de raisons. Nous avons continué à cuisiner. Les filles dans la cuisine, les hommes au salon. Miz a préparé des queues de Homard aux pommes.
Sympa la photo de Mimi avant de recevoir son traitement contre la lèpre.
Mary et R sont enfin arrivés les bras chargés de petits-fours et de bouteilles de vin. Tout le monde s’est gentiment installé et nous avons commencé à prendre l’apéro. Miz, Mary (enceinte de quatre mois) et moi (pas encore enceinte hélas) ne buvons pas d’alcool. Je leur ai donc proposé de préparer un cocktail sans alcool à base de coco, jus d’orange, jus d’ananas et de fruit de la passion. Au goût, c’était plutôt buvable. A l’odeur, nous avons fortement hésité entre l’odeur des couches sales de bébé ou celle du sperme de poulpe.
A minuit, Miz nous a annoncé qu’il devait être minuit car ça commençait à crier dehors. Et hop, séance express de bisous et de partage de vœux. Les téléphones ont commencé à sonner. Coup de fil du Docteur Nono qui rigolait en continu et qui avait l’air bien imbibé. Il nous appelait de sa soirée chantier avec au menu de la soupe et un pain surprise (ce ne fut apparemment pas suffisant pour éponger l’excès d’éthanol ingurgité).
La soirée a continué comme elle avait commencé. Simple, joyeuse et sympathique, tout simplement. Seul petit point négatif. Foie traumatisé et glycémie au sommet. N’empêche, on a vachement bien mangé!
j’ai une recette du gâteau de Dobos trouvée dans un vieux livre de pâtisserie autrichienne, elle est différente, et excellente.
Il faudra que je la compare avec celle-ci