Dernier réveil, dernier footing. Je déteste tous les départs.
Nous avions heureusement déjà préparé nos bagages la veille. La valise de Snooze semble peser des tonnes. La mienne aussi. Le retour va être douloureux. Je ne sais même pas comment nous allons pouvoir nous rendre à l’aéroport. Deux grosses valises, deux sacs à dos et deux autres gros sacs. Heureusement que la station du Bart, le métro local, est située au pied de l’hôtel et qu’il n’y a pas de changement pour se rendre à l’aéroport.
Nous arrivons finalement deux heures à l’avance. Avant l’enregistrement, nous repérons une hôtesse qui semble poser des problèmes à tous les passagers. Nous nous débrouillons pour ne pas tomber sur elle. Nous déposons nos deux valises sur la balance. Putain, la valise de Snooze pèse 38 kilos, et la mienne près de 30. Nous avons heureusement le droit à deux bagages de 32 kilos et rentrons donc aisément dans la moyenne. Seulement, une valise dépasse les 32 kilos et l’hôtesse la refuse. Au départ, elle pensait même que les deux valises m’appartenaient et elle souhaitait me faire payer plus de 180 dollars pour excédent de bagage. Après avoir enfin compris que nous possédions chacun une valise, elle nous répète plusieurs fois:
« Fou avey ley droite a quatwe foïs twent dou kilow may pas oune foïs twentouit ey oune foïs twente. Vou divey videy oun bagige ».
Et merde. Il faut vider une valise. Rien à faire pour la convaincre. La connasse. Elle nous file donc un gros carton Air France que nous remplissons avec un maximum de merdes. J’en profite pour vider mon sac à dos.
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