Je déborde largement de mon fauteuil. Par malchance, mon pied dépasse côté couloir et une hôtesse me réveille brusquement en écrasant mon gros orteil. C’est l ‘heure brutale du petit déjeuner. Encore vaseux, je dévisage Céciloo et Snooze. Nous sommes tous les trois excités, nous arrivons dans environ une heure. C’est l’atterrissage, la descente de l’appareil, les douanes, et enfin la sortie.
Miracle : la première chose aperçue en sortant de l’aéroport fut un Starbuck Coffee. Nous sommes devenus des spécialistes de cette chaîne après avoir écumé tous ceux de New-York et de Montréal. En bons touristes, nous commençons notre séjour par un Cappucino. Nous sommes vraiment des gros blaireaux. Dès notre sortie de l’aéroport, nous sommes poursuivis et harcelés par une armée de chauffeurs de tous poils. Nous décidons de prendre un taxi, et surtout de suivre les recommandations du guide du routard, toujours prendre un Taxi officiel sinon gare à l’addition. Les taxis refusent de nous prendre à trois. Nous devons nous séparer. Des policiers remettent une carte et une notice dès la montée dans un taxi pour toute réclamation éventuelle. Nous nous faisons chopper nos valises par un type qui nous propose de nous prendre tous les trois. Nous refusons,mais il continue à accélérer avec nos valises. Nous les récupérons finalement et finissons par prendre le premier taxi venu. Snooze en prend un, Céciloo et moi un autre. Nous voyons la voiture de Snooze s’éloigner et nous perdons dans le flux continu du trafic Pékinois.
Destination « Prime Hotel Beijing », hôtel choisi pour sa proximité avec la cité interdite sur travelnow.com, un des meilleur site de réservation de chambre (ce n’est pas de la publicité déguisée, c’est vrai). Nous arrivons à notre hôtel en une vingtaine de minutes. Après nous avoir proposé de nous promener dans Pékin, le chauffeur nous réclame 150 Yuans. Nous n’avons que 200 et comme il n’a pas de monnaie, il ne nous rend que 30. Le portier de l’hôtel gueule un bon coup et la course ne nous est comptée que 100 yuans, soient environ 10 Euros. Nous n’étions pas dans un taxi officiel, nous nous sommes fait avoir par surprise, Snooze a payé 65 Yuans. Merci monsieur le portier.
Nos bagages sont portés à la réception. Nous passons du temps devant le front desk car ils ne retrouvent pas notre réservation. Tout se termine bien et nous arrivons au dernier étage de l’hôtel, la chambre est spacieuse et très confortable, le bonheur. Une douche plus tard et nous voilà enfin dans les rues de Pékin.
Etant à proximité de la cité interdite, nous longeons le côté est. La chaleur est moite et étouffante. Nous arrivons enfin au sud de la cité, passons sous d’immenses porches rouges pour rejoindre des cours intérieures remplies de marchands de boissons et de bibelots à l’effigie de Mao. Nous finissons par arriver place Tien an Men et faisons face au gigantesque portrait de Mao.
Retour à l’hôtel. Notre rue est bordée de magasins. Nous découvrons un Pékin gigantesque et moderne. Nous sommes dans une ville entre New York et Montréal. Attirés par la fraîcheur, nous rentrons dans un Mall et pénétrons dans une sorte de Tesco. On trouve de tout. De la bouffe Européenne, chinoise…Mieux qu’à la grande épicerie du Bon Marché, à des prix imbattables. Bonheur perceptible sur nos visages.
Nous finissons par rentrer à l’hôtel pour ressortir dîner. Choix du restaurant au hasard. C’est une grosse erreur car nous tombons sur une carte biohazard et choisissons fort mal nos plats. Des nouilles gluantes, du poulet à l’huile et du poulet baignant dans une sauce saindoux marmelade de citron. Nous savions déjà que la nourriture chinoise était différente de celle proposée dans les panda-express parisiens, nous avons eu confirmation. Mauvaise pioche.
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